Nous sommes de plus en plus à désirer diminuer la quantité de déchets domestiques au fil des jours et à essayer de vivre sans résidus. Les emballages, en particulier ceux relatifs à l'alimentation, forment une considérable part de notre production de déchets.
Comment éviter les emballages ? Quelles sont les mesures écologiques à adopter ?
Le zéro déchet est une stratégie devenue populaire il y a une décennie, amenée par Béa Johnson, une blogueuse anglaise. Elle est mise en place pour réduire considérablement la production de déchets en s'appuyant sur 5 principes :
- Refuser tout ce dont nous n'avons pas besoin, en particulier les articles à usage unique
- Limiter sa consommation en évitant les achats inutiles et en ne jetant pas ses affaires
- Réutiliser ce qui est en bon état, acheter des produits d'occasion, prêter, louer et réparer
- Recycler ce qui peut l'être et choisir des matières pouvant être réutilisées
- Composter ses déchets organiques pour les rendre à la terre
Outre le remplacement de produits polluants par des options plus écologiques ou recyclables, le zéro déchet souligne que l'absence de déchets est la meilleure solution.
Les emballages alimentaires sont une source de pollutions qui affectent l'environnement. La surutilisation de ces produits par l'industrie agro-alimentaire est devenue un problème majeur. On peut trouver une clémentine emballée avec du plastique, des biscuits empaquetés dans un carton et en plus, tous individuellement enveloppés dans un petit sac plastique. Ce phénomène de suremballage est très néfaste pour la Terre.
Les emballages font tristement partie de notre routine et nous sommes de plus en plus conscients du gaspillage et des dommages écologiques qu’ils causent. Carton, plastique, aluminium… tous ces matériaux requièrent beaucoup de matières et d’énergie pour être fabriqués. Des éléments qui sont malheureusement gaspillés une fois utilisés pendant quelques jours seulement. On estime qu’ils représentent environ 5% des émissions de gaz à effet de serre d’un produit alimentaire.
Leur empreinte carbone étant limitée à 5 % de l'empreinte carbone d'un produit alimentaire, le plus grand défi reste la gestion des emballages, en particulier en plastique. Malheureusement, les taux de recyclage sont faibles et ce matériau finit souvent dans la nature, et surtout dans les mers. Il prend ensuite des centaines d'années pour se décomposer et laisse des millions de particules de plastique qui détruisent la biodiversité et qui se retrouvent même sur nos assiettes. D'après les estimations de la WWF, nous consommons chaque semaine 5 g de plastique, l'équivalent d'une carte de crédit.
Enfin, conditionner nos aliments avec du plastique ou de l'aluminium peut avoir des effets néfastes sur notre santé. Le plastique est soupçonné de contenir des perturbateurs endocriniens et diverses substances chimiques toxiques et potentiellement cancérigènes comme le bisphénol A. L'aluminium, par contre, devient dangereux s'il y a une accumulation dans le corps.
Si l'on s'attarde sur certaines matières qui sont plus verts, plus faciles à recycler et moins polluantes, on ne le répètera jamais assez : la meilleure solution est de ne pas produire de déchets.